La salle commune du Poney Fringant était comble. Véritable cœur de Bree pour bien des gens, la petite auberge accueillait nombre de voyageurs de tout poil, aventuriers ou négociants. Les nouvelles de toute la Terre du Milieu s’échangeaient dans la bonne humeur. Rumeurs de Cours se mêlaient aux rumeurs d’humbles villages, tandis qu’un ménestrel chantait près du feu. Toutes ces informations circulaient de ci, de là, dans une multitude de conversations aussi anodines que banales.
Un homme poussa la porte et entra dans la salle à l'ambiance si chaleureuse. C'est à peine si les gens remarquèrent son entrée, tant il se fondait dans la masse. Vêtu de vêtements simples, il arborait un visage avenant où se dessinaient quelques petites rides. La trentaine passée, il arborait de courts cheveux noirs et un bouc taillé à la perfection. Une cicatrice couvrait son œil droit, donnant à ses traits une certaine sévérité que démentait ses yeux bleus-verts emplis de malice. Son regard, franc et direct, balaya la salle et croisa celui d'une des serveuses, dont le visage s'éclaira d'un sourire. Elle s'approcha de lui, esquivant les clients avec une agilité liée à la force de l'habitude, avant d'enrouler son bras autour du cou du nouveau client.
L'intéressé affiché un sourire des plus charmeurs tout en plongeant ses yeux dans ceux de son interlocutrice.
Elle lui fit un clin d'oeil, avant de reprendre son sérieux.
L'homme sourit de nouveau.
La jeune femme fit mine de prendre un air sévère, mais ses yeux rieurs démentait son attitude.
La jeune femme gloussa avant d’amener son client à sa table. En véritable habitué des lieux, d’aucuns auraient dit en digne pilier de taverne, il n’eut même pas à commander. A peine était-il attablé qu’un verre était posé devant lui, accompagné d’une bonne bouteille. Le dîner ne tarderait pas…
Un homme poussa la porte et entra dans la salle à l'ambiance si chaleureuse. C'est à peine si les gens remarquèrent son entrée, tant il se fondait dans la masse. Vêtu de vêtements simples, il arborait un visage avenant où se dessinaient quelques petites rides. La trentaine passée, il arborait de courts cheveux noirs et un bouc taillé à la perfection. Une cicatrice couvrait son œil droit, donnant à ses traits une certaine sévérité que démentait ses yeux bleus-verts emplis de malice. Son regard, franc et direct, balaya la salle et croisa celui d'une des serveuses, dont le visage s'éclaira d'un sourire. Elle s'approcha de lui, esquivant les clients avec une agilité liée à la force de l'habitude, avant d'enrouler son bras autour du cou du nouveau client.
- - Laernel ! Cela faisait au moins trois jours que vous n'étiez pas venu ! Vous nous manquiez...
L'intéressé affiché un sourire des plus charmeurs tout en plongeant ses yeux dans ceux de son interlocutrice.
- - Que voulez-vous, belle jeune fille, j'ai du me rendre auprès de l'un de mes tantes qui était fort souffrante. Pensez bien que j'aurais préféré veiller sur vous.
- N'y pensez même pas mon cher !
Elle lui fit un clin d'oeil, avant de reprendre son sérieux.
- - Rien de grave j'espère votre tante ?
L'homme sourit de nouveau.
- - N'ayez crainte, ma belle. Elle est déjà remise. Elle avait surtout besoin d'un souffre douleur pour quelques jours.
- Oh ! Je vois... Bien. Venez donc vous installer à cette table là-bas. Et pour vous remonter le moral après ces quelques jours difficiles, je vais personnellement m'occuper de vous ce soir.
- Voilà qui me comble d'aise. La soirée sera donc nettement plus intéressant que ce que je croyais de prime abord.
La jeune femme fit mine de prendre un air sévère, mais ses yeux rieurs démentait son attitude.
- - Comme si je ne savais pas déjà que vous alliez partir d’ici dans les bras d’une autre femme.
- Allons, très chère… Vous savez bien que c’est uniquement par dépit… Vous serez toujours la seule à mes yeux…
- Vil menteur ! Enfin… la flatterie me touche et vous le savez.
La jeune femme gloussa avant d’amener son client à sa table. En véritable habitué des lieux, d’aucuns auraient dit en digne pilier de taverne, il n’eut même pas à commander. A peine était-il attablé qu’un verre était posé devant lui, accompagné d’une bonne bouteille. Le dîner ne tarderait pas…