Zorai Bacheflore ("jeune fille en fleur" en hobbitique ancien), une fois son deuxième et dernier petit-déjeuner avalé (oui, elle prend soin de sa ligne...), claqua la porte de son petit smial sans même dire au revoir à son mari.
Leurs disputes incessantes et le caractère fougueux de Zorai faisaient bien souvent les journées se commencer ainsi.
Alors que Mysia, son mari, continuait de somnoler en ronflant, en prévision d'une journée qu'il passera à ne rien faire sinon remplir sa panse, Zora (elle rajoute un "i" par coquetterie et pour accentuer le caractère exotique de son prénom), avait déjà une journée bien chargée : aider le postier Bolger à mettre sur pied un système de livraison des dernières nouvelles des plus efficaces, rapporter de nouveaux objets pour garnir la Société des Mathoms, se perfectionner dans la fabrique de belles armures étincelantes qu'elle pourrait accrocher en rêvant au-dessus de sa cheminée, engloutir quelques maigres repas (tout est relatif...), ...et voyager.
Déjà, ses pieds l'avaient conduit dans bien des endroits jusque là réputés dangereux pour les hobbits, et encore plus pour une hobbite.
Une hobbite qui refuse de rester confinée derrière la porte ronde d'un smial à s'occuper de futiles corvées ménagères ou d'enfants auxquels elle ne pense pas encore.
Voyager, se libérer de sa condition de hobbite pour prouver à toutes, et surtout tous, que l'aventure n'est pas réservée qu'aux paresseux hobbits qui peinent à traverser Grand'Cave de long en large.
Alors, depuis toute jeune, elle parcourt la Comté pour découvrir de nouveaux métaux, expérimenter quelques alliages sur des armures pourtant bien trop lourdes pour elle et qu'elle ne pourra jamais porter, juste exposer chez elle en soupirant...
Amoureuse de voyage, Zorai ne rêve que de découvrir les terres environnantes, pour mieux revenir à la Comté, qu'elle chérit par dessus tout : quoi de mieux que de rapporter d'épiques combats contre les maléfiques araignées des Champs Verts, imaginer un instant les dangers que révèlent la Vieille Forêt, pour mieux revenir narrer tout cela sur la place de son village, et goûter la triple satisfaction du regard de jalousie de ses amies hobbites enserrées dans des traditions désuètes, les yeux honteux des hobbits couards qui n'osent sortir de chez eux, et les regards émerveillés des enfants avides d'histoires.
Alors, ce jour-là, ayant poussé jusqu'à Bree malgré un couteux et inconfortable voyage à poney (elle s'est promis qu'un jour elle maîtrisera sa peur de l'animal et osera tenir fermement les rennes), sa rencontre avec Melethyl à l'Auberge du Poney Fringant, lui offrit quelque réconfort après la dernière montée de ton entre elle et son mari.
Et là, la possibilité d'une autre famille, qui ne la jugera pas d'abord en tant que hobbite, mais en tant que compagnonne possible pour découvrir de nouveaux horizons, parcourir de nouvelles routes, offrir ses services pour créer enfin de belles armures qui cette fois, serviraient, tout cela lui fit accepter sans hésitation la proposition de l'elfe.
Espérant découvrir une nouvelle famille, qui lui permette à la fois de se libérer de son mari, tout en revenant malgré tout le narguer de temps à autre, Zorai attendit la réponse avec impatience...
Leurs disputes incessantes et le caractère fougueux de Zorai faisaient bien souvent les journées se commencer ainsi.
Alors que Mysia, son mari, continuait de somnoler en ronflant, en prévision d'une journée qu'il passera à ne rien faire sinon remplir sa panse, Zora (elle rajoute un "i" par coquetterie et pour accentuer le caractère exotique de son prénom), avait déjà une journée bien chargée : aider le postier Bolger à mettre sur pied un système de livraison des dernières nouvelles des plus efficaces, rapporter de nouveaux objets pour garnir la Société des Mathoms, se perfectionner dans la fabrique de belles armures étincelantes qu'elle pourrait accrocher en rêvant au-dessus de sa cheminée, engloutir quelques maigres repas (tout est relatif...), ...et voyager.
Déjà, ses pieds l'avaient conduit dans bien des endroits jusque là réputés dangereux pour les hobbits, et encore plus pour une hobbite.
Une hobbite qui refuse de rester confinée derrière la porte ronde d'un smial à s'occuper de futiles corvées ménagères ou d'enfants auxquels elle ne pense pas encore.
Voyager, se libérer de sa condition de hobbite pour prouver à toutes, et surtout tous, que l'aventure n'est pas réservée qu'aux paresseux hobbits qui peinent à traverser Grand'Cave de long en large.
Alors, depuis toute jeune, elle parcourt la Comté pour découvrir de nouveaux métaux, expérimenter quelques alliages sur des armures pourtant bien trop lourdes pour elle et qu'elle ne pourra jamais porter, juste exposer chez elle en soupirant...
Amoureuse de voyage, Zorai ne rêve que de découvrir les terres environnantes, pour mieux revenir à la Comté, qu'elle chérit par dessus tout : quoi de mieux que de rapporter d'épiques combats contre les maléfiques araignées des Champs Verts, imaginer un instant les dangers que révèlent la Vieille Forêt, pour mieux revenir narrer tout cela sur la place de son village, et goûter la triple satisfaction du regard de jalousie de ses amies hobbites enserrées dans des traditions désuètes, les yeux honteux des hobbits couards qui n'osent sortir de chez eux, et les regards émerveillés des enfants avides d'histoires.
Alors, ce jour-là, ayant poussé jusqu'à Bree malgré un couteux et inconfortable voyage à poney (elle s'est promis qu'un jour elle maîtrisera sa peur de l'animal et osera tenir fermement les rennes), sa rencontre avec Melethyl à l'Auberge du Poney Fringant, lui offrit quelque réconfort après la dernière montée de ton entre elle et son mari.
Et là, la possibilité d'une autre famille, qui ne la jugera pas d'abord en tant que hobbite, mais en tant que compagnonne possible pour découvrir de nouveaux horizons, parcourir de nouvelles routes, offrir ses services pour créer enfin de belles armures qui cette fois, serviraient, tout cela lui fit accepter sans hésitation la proposition de l'elfe.
Espérant découvrir une nouvelle famille, qui lui permette à la fois de se libérer de son mari, tout en revenant malgré tout le narguer de temps à autre, Zorai attendit la réponse avec impatience...