Lysandre Jeu 23 Avr - 20:00Il m'est difficile d'évoquer l'histoire de la Compagnie de Bois Argenté sans parler au préalable de son fondateur, Ser Vernael Blanchétoile, mercenaire puis négociant de renom.
L'éducation de Ser Vernael fut pour le moins éclectique. De son père, talentueux menuisier et ébéniste, il reçu l'amour du travail du bois. De sa mère, ancienne mercenaire qui se consacrait désormais à ses enfants et à la sécurité de leur petit village, il apprit le maniement des armes. Il n'avait que dix-sept ans lorsque Théowen Blanchétoile, un cousin éloigné et ancien compagnon d'armes de sa mère, le prit sous son aile au sein de sa compagnie de mercenaires. Il y fit son apprentissage de la vie, et passa maintes années à arpenter routes et tavernes au fil des contrats.
Lorsque son mentor quitta la compagnie afin de prendre une retraite bien méritée dans son Rohan natal, il choisit Vernael pour lui succéder. Apprécié et respecté de ses pairs, le jeune capitaine jouissait d'un talent précieux. Il était en effet capable de discerner les motivations de ceux qu'il côtoyait, mais aussi et surtout de jauger leurs qualité et défauts et savait en tirer parti au mieux. Cela lui permit de 'entourer d'officiers compétents et loyaux, dont le travail contribua grandement à développer la petit troupe de mercenaires et ce tant en taille qu'en influence.
Dix années s'écoulèrent, durant lesquelles Vernael tissa un véritable réseau de contacts et de connaissances. La plupart des contrats qu'il acceptait tournaient autour du commerce, allant de l'escorte de négociants à la protection de convois de marchandises.
L'un des principaux clients de Vernael se nommait Bert, un négociant spécialisé dans le commerce du bois. Les deux hommes s'étaient tout de suite entendu, partageant le même amour pour ce noble matériau. Leur première rencontre fit suite à deux attaques consécutives contre des caravanes de bois, qui furent entièrement pillées. Dès lors, des mercenaires de Vernael accompagnèrent plusieurs convois afin d'assurer leur protection.
Mais l'ennemi était acharné et visiblement bien informé. Il profitait de chaque occasion pour nuire à Bert. Vernael mena son enquête, et il put rapidement déterminer la source des ennuis de son client et ami : Eodric, un marchand rival lui aussi spécialisé lui aussi dans le commerce du bois. Une terrible guerre commerciale s'engagea entre les deux négociants, assurant par la même de nombreux contrats à la compagnie de Vernael.
Mais Bert se refusait à s'abaisser au rang de son ennemi qui, moins scrupuleux, gardait une longueur d'avance régulière. Durant trois ans, tous deux firent de leur mieux pour ne pas céder de terrain à son rival. Jusqu'à ce que le conflit arrive à son point culminant : l'enlèvement de Meyne, la propre fille de Bert, suivi d'un ultimatum on ne peut plus clair : soit le marchand renonçait et cédait à bas prix son exploitation à Bois Argenté à son rival, soit il renonçait à sa fille.
Malgré le refus de son ami de le voir intervenir, Ser Vernael prit d'assaut la demeure d'Eodric à l'aide de ses hommes. Quelques gardes mal entraînés et payés chichement et des brigands de grand chemin ne firent guère le poids face à des hommes rodés au combat et déterminés. La lutte fut rapide, et bientôt la jeune fille délivrée et de nouveau auprès de son père. Quant à Eodric, il périt en chutant de cheval au cours de sa fuite éperdue.
Les ennuis de Bert semblaient terminés, mais toute cette affaire l'avait mis au bord de la faillité. La solution vint, une nouvelle fois, de Ser Vernael. Épris l'un de l'autre, Melyne et lui se marièrent. Le Capitaine Mercenaire décida de se ranger et, sur la demande de son beau-père, reprit sa suite en fondant une nouvelle compagnie commerciale. Le financement nécessaire vint de ses cousins au Gondor, tandis que ses cousins du Rohan lui donnèrent l'accès à leurs cartes...
La Compagnie de Bois Argenté était née.
L'éducation de Ser Vernael fut pour le moins éclectique. De son père, talentueux menuisier et ébéniste, il reçu l'amour du travail du bois. De sa mère, ancienne mercenaire qui se consacrait désormais à ses enfants et à la sécurité de leur petit village, il apprit le maniement des armes. Il n'avait que dix-sept ans lorsque Théowen Blanchétoile, un cousin éloigné et ancien compagnon d'armes de sa mère, le prit sous son aile au sein de sa compagnie de mercenaires. Il y fit son apprentissage de la vie, et passa maintes années à arpenter routes et tavernes au fil des contrats.
Lorsque son mentor quitta la compagnie afin de prendre une retraite bien méritée dans son Rohan natal, il choisit Vernael pour lui succéder. Apprécié et respecté de ses pairs, le jeune capitaine jouissait d'un talent précieux. Il était en effet capable de discerner les motivations de ceux qu'il côtoyait, mais aussi et surtout de jauger leurs qualité et défauts et savait en tirer parti au mieux. Cela lui permit de 'entourer d'officiers compétents et loyaux, dont le travail contribua grandement à développer la petit troupe de mercenaires et ce tant en taille qu'en influence.
Dix années s'écoulèrent, durant lesquelles Vernael tissa un véritable réseau de contacts et de connaissances. La plupart des contrats qu'il acceptait tournaient autour du commerce, allant de l'escorte de négociants à la protection de convois de marchandises.
L'un des principaux clients de Vernael se nommait Bert, un négociant spécialisé dans le commerce du bois. Les deux hommes s'étaient tout de suite entendu, partageant le même amour pour ce noble matériau. Leur première rencontre fit suite à deux attaques consécutives contre des caravanes de bois, qui furent entièrement pillées. Dès lors, des mercenaires de Vernael accompagnèrent plusieurs convois afin d'assurer leur protection.
Mais l'ennemi était acharné et visiblement bien informé. Il profitait de chaque occasion pour nuire à Bert. Vernael mena son enquête, et il put rapidement déterminer la source des ennuis de son client et ami : Eodric, un marchand rival lui aussi spécialisé lui aussi dans le commerce du bois. Une terrible guerre commerciale s'engagea entre les deux négociants, assurant par la même de nombreux contrats à la compagnie de Vernael.
Mais Bert se refusait à s'abaisser au rang de son ennemi qui, moins scrupuleux, gardait une longueur d'avance régulière. Durant trois ans, tous deux firent de leur mieux pour ne pas céder de terrain à son rival. Jusqu'à ce que le conflit arrive à son point culminant : l'enlèvement de Meyne, la propre fille de Bert, suivi d'un ultimatum on ne peut plus clair : soit le marchand renonçait et cédait à bas prix son exploitation à Bois Argenté à son rival, soit il renonçait à sa fille.
Malgré le refus de son ami de le voir intervenir, Ser Vernael prit d'assaut la demeure d'Eodric à l'aide de ses hommes. Quelques gardes mal entraînés et payés chichement et des brigands de grand chemin ne firent guère le poids face à des hommes rodés au combat et déterminés. La lutte fut rapide, et bientôt la jeune fille délivrée et de nouveau auprès de son père. Quant à Eodric, il périt en chutant de cheval au cours de sa fuite éperdue.
Les ennuis de Bert semblaient terminés, mais toute cette affaire l'avait mis au bord de la faillité. La solution vint, une nouvelle fois, de Ser Vernael. Épris l'un de l'autre, Melyne et lui se marièrent. Le Capitaine Mercenaire décida de se ranger et, sur la demande de son beau-père, reprit sa suite en fondant une nouvelle compagnie commerciale. Le financement nécessaire vint de ses cousins au Gondor, tandis que ses cousins du Rohan lui donnèrent l'accès à leurs cartes...
La Compagnie de Bois Argenté était née.